Les structures bois bénéficient de l’ensemble des qualités de ce qu’on appelle « la filière sèche » par opposition avec la filière humide représentée par le béton.
Ses principaux atouts sont :
D’une manière globale, on constate qu’avec une ingénierie et des méthodes de type industriel la compétitivité de ces systèmes constructifs est avérée.
La transition énergétique est aujourd’hui un enjeu économique, social et écologique majeur et plus particulièrement dans le secteur du bâtiment qui est le premier consommateur d’énergie (43%) en France devant le secteur de l’industrie (28%) et celui des transports (24%). En Europe, des milliers de bâtiments construits ou rénovés en structures bois témoignent depuis plus d’une décennie des performances énergétiques et de la compétitivité de ces technologies de construction. Elles permettent de réaliser des enveloppes du bâti (planchers, murs, toiture et ouvertures) à très faible déperdition thermique, notamment pour les bâtiments à « énergie zéro » et à très faible impact sur l’environnement en matière d’énergie grise, ce qui devraient être la règle en France à partir de 2020 et que préfigure le label E+C- « énergie-carbone ».
Le CO2 est le plus important des gaz à effet de serre responsables du réchauffement de la planète et des changements climatiques. Or le bois est le seul matériau de construction qui a un « bilan CO2 » négatif. En effet, lors de sa croissance, l’arbre absorbe le CO2 atmosphérique (photosynthèse), fixe le carbone et rejette l’oxygène. En fin de vie, l’arbre se décompose : il rejette alors le CO2 qui l’avait absorbé. Par contre, si le bois est récolté et utilisé en tant que matériau de construction par exemple, le carbone est stocké durablement dans les bâtiments (plusieurs dizaines ou centaines d’années).
Le bois est un matériau renouvelable lorsque les forêts sont gérées durablement. En Europe, l’application des codes forestiers depuis plusieurs siècles a permis une pratique de gestion durable de cette ressource.
Plus récemment sont apparues des procédures de certifications (PEFC ou FSC pour les plus connues) qui garantissent aux acheteurs que le bois utilisé pour la fabrication des produits est issu de forêts gérées durablement.
Le bois ne nécessite que très peu d’énergie pour sa récolte et sa transformation, par exemple 4 fois moins que le béton à poids égal. Par ailleurs, il a un rapport résistance mécanique / poids bien meilleur que ce dernier : de 1 à 6. La quantité globale d’énergie nécessaire pour construire la structure d’un bâtiment sera donc nettement moins élevée et son bilan CO2 bien meilleur.
De plus, contrairement aux autres matériaux de construction, le bois est fabriqué avec une énergie gratuite : le soleil. Son coût est par conséquent moins dépendant de celui de l’énergie liée aux combustibles fossiles. Dans les années à venir, l’utilisation de ce matériau en plus forte proportion limitera considérablement l’augmentation des coûts de construction.
L’impact environnemental d’un matériau est défini notamment par son ACV (Analyse de Cycle de Vie) qui correspond à son extraction, sa fabrication, son transport, sa mise en œuvre, sa vie en œuvre et son recyclage ou non en fin de vie. La future réglementation énergétique et environnementale du bâtiment intégrera ce critère.
Le bois présente, en plus des atouts environnementaux déjà évoqués, des qualités en matière de :